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Sans foi ni loi

Par Jacques Perreux, Conseiller municipal et Conseiller général honoraire de Val de Marne

Ce samedi 4 juillet la honte est tombée sur notre ville. Nous avons découvert avec stupeur, lors du conseil municipal que, face à la candidature de Jean-Claude Kennedy qui conduisait la liste arrivée en tête, une autre candidature communiste, celle de Pierre Bell lloch lui était opposée. C’est ce dernier qui l’a emporté, mais au prix de quelles tractations ?

Jamais en France lors d’un troisième tour les règles de la morale n’ont été à ce point piétinées. Entendons nous bien, notre liste Changeons vitry en mieux, conduite par Frédéric Bourdon, s’est opposée à celle de JC Kennedy dans une campagne digne et argumentée. Nos désaccords de fond portaient sur les enjeux écologiques et démocratiques mais aussi sur les pratiques douteuses de certains de ses colistiers. Notre liste, écologiste sociale et citoyenne, avec 26 % des voix et un progrès de 9 %, est une force montante, en dynamique. Il ne s’agit donc pas de défendre le maire sortant mais de tout simplement défendre la démocratie. Déjà dans notre ville qui détient le record d’abstention, la liste Kennedy n’avait obtenu que 5000 voix, moins de 11 % des inscrits. Il aurait fallu, alors, faire preuve de beaucoup d’humilité et procéder à de fortes remises en causes. Mais combien d’électeurs représentent Monsieur Bell lloch ? 1 , 2 ou 3 % maximum des inscrits ? Si l’élection avait eu lieu avec une liste conduite par lui c’est sans aucun doute toute la configuration électorale qui aurait été modifiée et les résultats totalement différents. Avec ce putsch déshonorant , les électeurs sont victimes d’une incroyable tromperie et pas seulement les électeurs de la liste arrivée en tête. Le nouveau pouvoir municipal est totalement illégitime. Pouvons-nous accepter cette trahison à grande échelle ? Cela devient un problème politique national. Si nous laissons faire, alors cela deviendra la règle. Le véritable maire ne sera plus celui choisi par les électeurs mais celui qui, à l’abri des regards, aura multiplié les coups fourrés. De ce point de vue après le PCF, les instances du PS comme celles d’ EELV se doivent de réagir. L’ensemble des adjoints élus devrait démissionner et il faudrait procéder alors à de nouvelles élections. Ce serait là rien de moins que le respect de la morale.


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