Par David Montana, conseiller municipal
Le PLU, Plan Local d’Urbanisme, est un outil qui permet à une ville de réguler les constructions sur son territoire en imposant des règles en fonction des quartiers. L’actuel PLU a été suspendu par le préfet (donc le gouvernement), au titre officiel qu’un espace vert sur la future ZAC des Ardoines ne serait pas assez grand. Plusieurs exigences du préfet concernant cette ZAC ont déjà impacté le PLU : hauteur des bâtiments, pourcentage de pleine terre… Et toutes ont été cédées. Cet espace vert était prévu sur l’actuel dépôt pétrolier, impliquant par là même son départ. Ce dépôt représente une menace potentielle pour tous les habitants autour (nous nous souvenons tous de Lubrizol à Rouen !). L’État a promis son départ il y a plusieurs années déjà, mais nous attendons toujours ! (Signez la pétition sur change.org !) Pour lever la suspension du PLU, le préfet exige un déplacement du parc sur les berges de Seine. Qu’en sera-t-il alors du départ du dépôt pétrolier ? M. Bell- Lloch n’a offert aucune garantie écrite de son engagement à l’obtenir face à l’inaction de l’État. Signez la pétition sur change.org ! Plus encore : nous avons demandé pourquoi faire voter le déclassement de la zone du dépôt qui était en « zone nature ». Un espace vert en berges de Seine n’empêche pas un autre parc sur le site actuel du dépôt pétrolier. Était-ce là une exigence cachée du préfet ? Y a-t-il à terme un projet de bétonisation par des promoteurs immobiliers avides, en densifiant encore plus notre ville ? Face à ces questions nous n’avons eu que des paroles, et toutes nos demandes de concret en inscrivant nos revendications à l’écrit ont été refusées. En conclusion, nous constatons une anticipation systématique de M. Bell-Lloch et de son équipe aux desideratas du préfet en échange de promesses orales qui nous paraissent bien peu engageantes. Rien à ce jour ne nous permet de croire en ces promesses. La confiance est un processus qui se construit lentement, et les conditions de l’élection de la majorité l’ont déjà fortement mise à mal…
David Montana, LFI