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Faire son pain, un acte écologiste et résilient

Dernière mise à jour : 20 mars 2020

Cuisiner est un savoir-faire fondamental nécessaire au quotidien. On s’en rend compte en cette période de confinement. Queues au supermarché, queues devant les boulangeries… S’il y a des aliments qu’il faut acheter, surtout quand on se retrouve coincé en ville, d’autres peuvent être réalisés à la maison. Cette crise du Coronavirus montre que nous sommes devenus beaucoup trop dépendants de ce que l’industrie fait à notre place. Seulement 10 entreprises dans le monde contrôle notre alimentation, dont l’industrie boulangère. La baguette artisanale que vous achetez chez le boulanger est, dans la plupart des cas, réalisée avec la recette et les produits imposés de l’industrie. Or, pour des raisons de rentabilité, celle-ci a sélectionné des blés qui ne poussent qu’avec des pesticides et sont bourrés d’additifs. Notre baguette blanche n’a plus rien dans le ventre, à part du glucose et du gluten.

Puisque Vitry en mieux revendique le bien manger pour nos enfants avec une cantine 100 % bio et des légumes locaux produits sur le parc des Lilas, mettons-nous aussi aux fourneaux à la maison. Le retour à une alimentation de qualité passe aussi par là. Reprendre le contrôle de notre alimentation est un enjeu essentiel pour agir contre la pollution des sols, de l’eau et contre le réchauffement climatique. Cuisiner est un acte écolo et à la portée de tout le monde ! Ceux qui nous ont dépossédé de ce savoir faire nous font croire que c’est compliqué. Archi faux ! C’est simple, moins cher que d’acheter tout prêt, plaisant, déstressant, créatif, gratifiant. Les enfants adorent. Quand on fait soi-même, on sait ce que l’on met dans nos assiettes. On se dit souvent que nous n’avons plus le temps. Alors profitons de la pause obligatoire pour renouer avec ce plaisir ancestral, populaire, de faire à manger. Paule Masson

La recette est ici


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