Mauvaise foi et incompétence ?

Retour sur le conseil municipal du 15 février 2023 : en texte avec Frédéric Bourdon et en vidéo avec David Montava. Le déroulement du dernier conseil municipal est symptomatique de la crise politique et démocratique qui dure depuis au moins trois ans à Vitry. Le groupe Vitry en mieux déplore la mauvaise foi et l’incompétence.

Mauvaise foi d’élu.e.s qui se disent écologistes quand 103 vieux arbres sont coupés en 2021 et à peine 132 jeunes replantés en 2022. Pour nous c’est un recul manifeste de la biodiversité ! C’est l’accentuation de ce qui se fait depuis presque 15 ans à Vitry avec la perte de 2500 arbres communaux.

Mauvaise foi et incompétence quand le maire dit ne pas savoir préempter des logements vacants (ils sont plus de 2000 à Vitry). Ils représentent pourtant un levier pour à la fois réactiver le logement social et éviter la ville béton.

Il en va de même quand le maire dit qu’il y a 50% de pleine terre sur la ville, alors qu’une seule zone de Vitry permet ce ratio, une grande majorité de la ville étant limité à 10 ou 20% de pleine terre.

Mauvaise foi, encore une fois quand ce même maire, ancien conseiller municipal de la majorité (2014-2020) avoue ne pas savoir ce qu’il se passait auparavant et ne pas avoir lu toutes les délibérations du conseil municipal, notamment au sujet des 500 000 euros que récupère la ville chaque année de ses 140 logements qu’elle loue et dont Valdevy a la gestion.

Pourrissement des débats, quand l’élue socialiste aux finances, Mme Taillebois, veut faire la police du conseil municipal à la place du maire. Selon elle, les temps de parole devraient être limités à 3 minutes : de quoi survoler les sujets, faire de du conseil municipal une chambre d’enregistrement et surtout faire taire l’es oppositions ! Pour marquer son mécontentement elle fera une lecture d’une heure d’un rapport budgétaire dont tous les conseiller.e.s municipaux.ales avaient pris connaissance depuis une dizaine de jours et qui sera mis en ligne sur le site de la ville.

L’expression des oppositions devrait donc disparaître : à l’image du compte rendu des conseils municipaux dans le journal municipal (le mensuel) où seule la position de la majorité municipale figure !

Il est loin le temps où les élu.e.s socialistes, qui, pourtant, siégeaient dans l’ancienne majorité municipale, votaient contre le budget communication de la ville.

À la mauvaise foi et l’incompétence, ajoutons l’autoritarisme !

Frédéric Bourdon.