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NicolasVitryenMieux

Département, Région, et Vélos

Dernière mise à jour : 1 mai 2020

Enfin ! Certains élus prévoient de créer des pistes cyclables provisoires afin de rendre la pratique du vélo plus sûre. C’est notamment le cas à Paris et dans le département du Val de Marne. La Région île-de-France de son côté s'est engagée à financer la réalisation du RER Vélo jusqu'à 300 millions d’euros. Enfin, pour aider les particuliers à acquérir un vélo électrique,Île-de-France Mobilités a fait un geste en proposant une prime à l’achat de 500 euros, et l'Etat à financer les réparations de vélo à hauteur de 50 euros.

Un commentaire vidéo de Hugo Sorel, candidat sur la liste Vitry en Mieux, liste qui à l'occasion des élections municipales proposait un plan vélo ambitieux.



Lé département du Val de Marne s'apprête à créer des pistes cyclables sanitaires pour faciliter les déplacements à Vélo et la Région. Quant à la Région Ile de France, elle va investir 300 millions d’euros pour la réalisation du RER vélo. Certains tronçons pourraient être aménagés dès le mois de mai pour favoriser «la distanciation sociale».


1/ COVID-19 : LE DÉPARTEMENT DU VAL DE MARNE S'ENGAGE À CRÉER DES PISTES CYCLABLES POUR RÉPONDRE À L'URGENCE SANITAIRE

Créteil, le 21 avril 2020

" Le Conseil départemental du Val-de-Marne s’engage à créer des pistes cyclables sanitaires afin de protéger les déplacements des salariées et salariés obligés de se déplacer à l’issue du confinement.

Les travaux scientifiques en cours laissent penser qu’il sera nécessaire de maintenir durant plusieurs mois des mesures de distanciation sociale afin d’éviter le rebond de la pandémie de COVID-19. Cela posera d’importantes difficultés dans les transports en commun, d’habitude très fréquentés par les Val- de-Marnais et Val-de-Marnaises. En effet, l’application stricte des mesures de distanciation sociale réduirait de 80% les capacités des transports en commun. A l’échelle de l’Île-de-France, 4 millions d’usagères et d’usagers devraient alors opter pour d’autres moyens de déplacement.

Or, un report massif de ces usagères et usagers vers la voiture aurait pour conséquence néfaste d’augmenter les nuisances du trafic routier, en particulier la pollution de l’air, responsable à l’échelle nationale de 48 000 décès par an et facteur de complication du COVID-19.

C’est pourquoi, afin de répondre à l’urgence sanitaire durant les mois à venir, le Département s’apprête à créer des pistes cyclables sanitaires sur les voiries suivant les itinéraires des principales lignes de transport en commun. Ainsi les usagères et usagers des lignes de métro 1, 7, 8, des lignes de RER A, B, C, D, E et des lignes de bus 393 et TVM pourront se déplacer plus facilement en vélo. Ces pistes permettront de se déplacer en appliquant les mesures de distanciation sociale tout en limitant l’augmentation de la pollution de l’air liée au trafic routier.

Ces itinéraires seront travaillés en articulation avec l’Etat, les collectivités et les associations de cyclistes."


L’lle-de-France va investir 300 millions d’euros pour la réalisation du RER vélo

La région Ile-de-France va financer la réalisation du pistes cyclables provisoires et sécurisées. Certains tronçons pourraient être aménagés dès le mois de mai pour favoriser «la distanciation sociale».



2/ Publié dans le Parisien

Les connaisseurs les surnomment les « coronapistes ». En pleine épidémie de Covid-19, plusieurs villes du monde ont mis en place des pistes cyclables provisoires pour faciliter les déplacements à vélo, et proposer ainsi une alternative aux transports en commun ou à la voiture.L'idée d'aménager ces «coronapistes» fait son chemin à grands pas en Ile-de-France. Ce mardi soir, la région Ile-de-France a officialisé son soutien financier au projet de RER vélo, un réseau de neuf itinéraires sécurisés imaginés par le Collectif vélo Ile-de-France, qui fédère une trentaine d'associations.Comme l'avait annoncé la présidente (Libres) Valérie Pécresse dès le mois de février au Parisien, « la région Ile-de-France est prête à mobiliser pour le RER Vélo jusqu'à 300 millions d'euros », soit 60 % du coût total de l'infrastructure. Ses subventions aux projets de passerelles, d'ouvrages d'art et autres traitements de « points durs » seront plafonnées à six millions d'euros, contre deux actuellement. Le reste étant à charge des autres collectivités (département et communes) et de l'Etat, qui dispose d'un fonds vélo national.« Le vélo est un des outils permettant de préserver la distanciation sociale »Précision de taille : ce montant apporté par la région Ile-de-France « inclut les sommes mobilisées pour les pistes provisoires ». Depuis plusieurs jours, la région et les associations planchent sur la conception de ce réseau cyclable temporaire, surnommé « TempoRER vélo », construit avec des plots et des marquages au sol. Dès le 11 mai, certains boulevards ou même des voies rapides, pourraient accueillir des pistes séparées, réservées aux vélos, mais aussi ouvertes aux engins de déplacements personnels, tels que les trottinettes.« On a signé rapidement et maintenant car la crise sanitaire actuelle nous oblige à repenser notre système de mobilité, nous confie Valérie Pécresse. Tous les leviers doivent être actionnés pour que le déconfinement se passe dans les meilleures conditions. Le vélo est un des outils permettant de préserver la distanciation sociale. Il doit jouer pleinement son rôle en complément des autres modes de transport, notamment pour éviter la paralysie complète du réseau routier francilien qui serait provoquée par un report massif vers la voiture individuelle ».Un «TempoRER vélo» dès le mois de maiConcrètement, dès le mois de mai, certains tronçons du RER vélo devraient être aménagés. Les secteurs les plus fréquentés, desservis par la ligne 13 du métro, les RER A et B, C et D Sud devraient être réalisés en priorité. « Le collectif a réalisé un audit sur ces quatre itinéraires très chargés et c'est un énorme boulot sur lequel nous sous sommes appuyés », précise Valérie Pécresse.« Pour nous c'est une très bonne nouvelle que la région s'engage de manière aussi conséquente, se réjouit Louis Belenfant, le directeur du collectif vélo IDF. C'est un signal fort envoyé aux autres collectivités. Nous serons là pour les accompagner pour réaliser ce schéma et garder sa cohérence ».Reste désormais à tous les acteurs impliqués à s'accorder sur les itinéraires à tracer, en privilégiant la continuité. Les communes, les départements, mais aussi l'Etat, devront accepter de rogner sur l'espace dévolu au trafic motorisé, et modifier les voiries sur lesquels ils ont des compétences.

Un objectif soutenu par la ministre de la Transition écologique, Elisabeth Borne, qui a missionné Pierre Serne, conseiller régional d'Ile-de-France (EELV) et président de l'association Villes Cyclables sur ce sujet. Celui-ci travaille à l'édition d'un « guide national de recommandations » à l'attention des collectivités. Ce document devrait être publié aux alentours du 4 mai, une semaine avant le déconfinement.

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